Moi, quand je me réincarne en Slime ISEKAI Chronicles (Nintendo Switch) – Le test | Nintendo-Town.fr (2024)

Moi, quand je me réincarne en Slime, connue au Japon sous le nom de Tensei sh*tara Slime Datta Ken, avec ce nom à rallonge se cache en réalité l’un des meilleurs isekais de ces dernières années. Au départ un light novel (roman), puis un manga et finalement un anime, l’histoire est plutôt prenante et bien ficelée, nous avons l’escalade classique de la montée en puissance d’un personnage principal totalement surpuissant et qui «casse le jeu». Mais est-ce que l’adaptation en jeu fonctionne bien? Et bien transformez-vous en créature gluante, c’est parti pour That Time I Got Reincarnated as a Slime ISEKAI Chronicles!

Moi, quand je me réincarne en slime

Satoru Mikami, un employé japonais ordinaire, se retrouve brutalement assassiné. Son histoire aurait pu s’arrêter là, mais le destin en a décidé autrement. Il se réincarne dans un monde fantastique mais sous une forme des plus inattendues : celle d’un slime, la créature la plus faible du bestiaire. Dans ce nouveau monde, Satoru prend le nom de Limule Tempest. Il découvre rapidement qu’il possède des compétences uniques, notamment la compétence Prédateur. Cette compétence lui permet d’absorber les créatures et les objets, en acquérant leurs capacités et leurs connaissances. C’est ainsi qu’il commence à évoluer rapidement, passant d’un simple slime à une créature de plus en plus puissante.

La seconde «compétence» est Grand Sage, c’est une compétence un peu particulière qui permet à Limule d’avoir une base de connaissance presque infinie que ce soit dans l’histoire, et dans le jeu cette compétence va nous guider en permanence.

Au fil de ses aventures, Limule rencontre de nombreuses créatures, dont certaines deviendront ses fidèles compagnons. Il décide alors de créer un lieu où toutes les races pourront vivre en paix. Il fonde ainsi le pays de Tempest, un royaume où les monstres et les humains cohabitent. Les premières créatures à rejoindre Limule sont des Gobelins, qu’il libère de leur servitude. Grâce à sa capacité à évoluer, il leur offre une nouvelle forme en leur donnant un nom, les transformant en Gobelins évolués, des créatures intelligentes et puissantes. Les Gobelins deviennent ainsi le premier peuple de Tempest. Le village par la suite va être attaqué par un groupe de Oni.

On est retourné en 2005?

Ce qui saute aux yeux quand on joue à That Time I Got Reincarnated a a Slime ISEKAI Chronicles c’est son côté vieillot dans toutes ses mécaniques. Le jeu est un enchainement de niveaux, mais attention il n’y en a pas tant que ça, bien au contraire. On va passer notre temps à faire en boucle le même niveau qui est bien ennuyeux. Le jeu est un scrolling 2D d’action avec des personnages en 3D, un peu comme les anciens Tales of. Il y a des petites zones qui font se suivre, on pourra monter et descendre de temps en temps pour atteindre une autre zone. Il faut compter environ une dizaine de zones pour chaque niveau. Il y aura 3 ou 4 zones de combats, et 2 ou 3 zones de coffres, ensuite c’est du vide. Les niveaux ne sont pas générés aléatoirement, ils seront donc toujours les mêmes, d’ailleurs la première fois la carte est inconnue, mais dès la fois d’après elle sera entièrement visible et les zones de monstres et de coffres seront déjà indiquées…

Côté progression, le jeu est hyper basique, et c’est pourquoi nous avons titré cette partie «on est en 2005». Rappelez-vous à cette époque nous avions dans les mains une super console portable pour les fans de RPG et d’action-RPG: la PSP. À l’époque il n’était pas rare que le gameplay soit famélique et c’est malheureusem*nt le cas de cette adaptation de manga en 2024. La progression est donc juste un peu trop classique, vous aurez en général 4 ou 5 objectifs différents pour progresser. Parler à quelqu’un dans la ville, aller récolter des ingrédients, construire un bâtiment (ce qui revient presque à aller récolter des ingrédients), utiliser des techniques d’un personnage en particulier. C’est la quasi-totalité des objectifs de missions que nous aurons pour la progression de l’histoire, autant vous dire que c’est basé uniquement sur du farm ridicule. Il y a 15 niveaux / donjons différents dans le jeu, autant vous dire que c’est plutôt faiblard.

Côté progression des personnages et du contenu, c’est aussi famélique. Vous allez pouvoir améliorer vos héros grâce à un arbre de talents à branche plutôt classique, arbre qui est … exactement le même pour tous les personnages, chacun a le sien, mais ce sont tous les mêmes, génial! On améliorera ces arbres en obtenant des points à la fin de chaque combat, donc hop partons farmer, mais ne farmez pas trop, car c’est plutôt rapide de remplir totalement les arbres et donc nous accumulons des points par la suite pour rien, dommage.

Concernant la ville, nous avons le droit au plus inutile et inintéressant système de construction, si certains bâtiments sont obligatoires, car ce sont des passages de l’histoire, les autres bâtiments que vous pourrez construire ne servent à pas grand-chose, entre chaque mission vous pourrez interagir avec un bâtiment pour obtenir un bonus pour la prochaine visite de niveau, mais autant dire que ce n’est pas vraiment utile. Les bâtiments demandent de l’argent et des matériaux, que l’on obtient en farmant les niveaux. La plupart du temps le farm est inutile, car le jeu déborde de matériaux, juste si l’on vient de dépenser tout notre argent, il faudra aller farmer 1 niveau, super! Chaque nouveau chapitre sera l’occasion d’agrandir notre ville pour pouvoir y ajouter encore plus de bâtiments qui ne servent à rien.

Et si on parlait des combats? Vous êtes sûrs de le vouloir?

Bon, la progression des personnages n’est pas passionnante, la progression de l’histoire est peu variée. Mais que donne la partie combat? Et bien ce n’est pas la joie non plus. Comme nous le disions plus tôt ça ressemble beaucoup au vieux Tales of en scrolling horizontal 2D, on se dirige à droite ou à gauche, on a une touche pour attaquer, on a une attaque de base, attaque en avant, attaque vers le haut et vers le bas, pareil pour les techniques, sauf que pas mal de personnages n’ont pas la possibilité de lancer autant de types de technique, très souvent c’est une technique possible d’avoir en plus sauf en avançant dans l’histoire. Il y aura aussi une jauge qui monte, une fois à 100% vous pourrez utiliser votre attaque secrète ou une attaque de soutien. Bref c’est plutôt mou et ennuyeux, le tout est basé sur deux facteurs qui détermineront votre note de combat: le nombre de coups et les dégâts, pour le nombre de coups il faut juste en enchainer plein quant aux dégâts il faut juste continuer à taper après la mort d’un monstre pour avoir un peu plus de dégâts que leurs vies. En réalité, faire un rang S+ n’apporte pas grand-chose, sauf remplir des conditions pour terminer entièrement un niveau, condition qui est souvent finalement juste du farm bête et méchant pour récupérer un peu d’argent inutile.

Si seulement c’était juste ennuyeux on s’y ferait, on a l’habitude avec les adaptations de manga, mais là le souci c’est qu’en plus le jeu se retrouve régulièrement à avoir des freezes et du lag pendant ces combats, car ils ont décidé de blinder d’effets visuels de couleurs, etc., ce qui à notre avis est un peu dur pour la Switch, mais du coup on se retrouve plus souvent spectateur qu’acteur. De plus la boucle est assez ennuyeuse, car vous ne pouvez pas prendre plusieurs missions en même temps, d’ailleurs chaque niveau se termine obligatoirement par un retour en ville, donc même si vous avez envie de farmer vous serez obligé de vous taper un chargement pour le retour en ville puis un autre petit pour aller sur la carte du monde.

Un vrai respect de la licence

Bon vous l’aurez compris à ce stade du test, mais le jeu n’est pas hyper intéressant ni au niveau de la progression ni au niveau des combats, mais est-ce que l’histoire est bonne? Et bien elle suit parfaitement le manga et l’anime. Donc si vous voulez revivre l’histoire de limule vous serez ravis, cependant il n’apporte justement pas grand-chose, si vous ne connaissez pas l’histoire ce n’est pas forcément la meilleure façon de le faire, sauf si vous aimez juste lire des dialogues alors dans ce cas, c’est un jeu pour vous. Sachez que le jeu est plutôt complet, il ira du début de l’histoire jusqu’au roi-démon (fin de la saison 2). Nous avons presque tous les évènements couverts, parfois même certains qui sont un peu occultés dans l’anime. De plus il y a deux personnages inédits avec leurs pans d’histoire qui vont avec, le tout est plutôt agréable et ne dénature pas du tout l’histoire que l’on connait.

Le respect n’est pas qu’au niveau de l’histoire, tout respecte totalement le manga, que ce soient les personnages jouables qui sont plutôt nombreux, les techniques ou même les designs. Tout respecte totalement l’univers de Moi, quand je me réincarne en Slime. Même si on regrettera l’annonce de DLC déjà prévue avec des personnages qui sont quand même importants dans l’histoire d’origine et qu’on aurait aimé avoir d’emblée dans le jeu.

En revanche, l’ambiance sonore est presque inexistante, en tout cas elle ne marque pas du tout, mais visuellement le jeu est plutôt agréable, les personnages, que ce soit en jeu ou dans les menus, sont respectés et bien animés, les techniques sont agréables, les techniques secrètes respectent vraiment le lore des personnages et les techniques de l’anime / manga. On appréciera aussi d’entendre les doubleurs originaux de l’anime, avec une traduction complète du jeu en français dans le texte.

Le jeu est disponible sur l’eShop au prix de 49.99€.

Conclusion

4.8 /10

On ne va pas y aller par 4 chemins, That Time I Got Reincarnated as a Slime ISEKAI Chronicles n’est pas un bon jeu. Il serait sorti en 2005 sur PSP nous aurions pu lui laisser le bénéfice de l’époque, c’est-à-dire un jeu qui n’est là que pour soutenir un anime. Mais en 2024 on en demande un peu plus que ça, la progression est vraiment molle et peu variée, on va dans un niveau ennuyeux et peu nombreux, pour retourner en ville, pour retourner dans ce niveau ennuyeux. Le tout saupoudré par un gameplay de combat rachitique dont on aura fait le tour en 15 minutes. C’est un jeu où l’on boucle sur des niveaux vides et non-aléatoires avec des combats plutôt fades. Si quelques boss sont plutôt sympas, ils seront rapidement des sacs à PV peu intéressants. En revanche il faut noter que c’est un respect total de la licence, l’histoire est la même que le manga avec des ajouts inédits. Cependant on fait le tour des mécaniques de jeux en quelques minutes et si le côté addictif et surtout l’amour pour la licence n’est pas déjà là alors il est difficile de vous le conseiller, nous avons presque l’impression que c’est un jeu qui aurait pu être sur téléphone portable. Il est à réserver aux grands fans de la licence.

LES PLUS

  • Respect total de la licence
  • Histoire qui va plutôt loin dans le scénario
  • Quelques petites choses qui ne sont pas dans l’histoire originale
  • 11 personnages jouables et 6 soutiens
  • Plutôt addictif malgré ses défauts
  • À réserver aux fans
  • Une bonne durée de vie

LES MOINS

  • La boucle de jeu est lassante en quelques minutes
  • Peu de niveaux et surtout non-générés aléatoirement
  • Progression inintéressante
  • Progression des personnages plutôt nulle
  • Gestion de la ville inutile
  • Beaucoup de dialogues / vidéos pour un jeu vendu comme un jeu d’action

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Graphisme 0
  • Bande-son 0
  • Contenu 0
Moi, quand je me réincarne en Slime ISEKAI Chronicles (Nintendo Switch) – Le test | Nintendo-Town.fr (2024)

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Name: Fredrick Kertzmann

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Job: Regional Design Producer

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Introduction: My name is Fredrick Kertzmann, I am a gleaming, encouraging, inexpensive, thankful, tender, quaint, precious person who loves writing and wants to share my knowledge and understanding with you.